Cette semaine, un vent de changement souffle sur le Prix Théophraste Renaudot, plus connu comme le Prix Renaudot. Créé en 1926 par un groupe de journalistes et de critiques littéraires, ce prestigieux prix littéraire au cœur de la tourmente, semble vouloir aller de l’avant.

Deux femmes pour remplacer deux hommes au jury

Le jury du prix Renaudot a annoncé en effet jeudi l’arrivée de deux autrices, la romancière Stéphanie Janicot et l’essayiste Cécile Guilbert, dans un jury qui comptait avant elles une seule femme pour huit hommes.

Stéphanie Janicot,  (également journaliste, 53 ans, éditée chez Albin Michel, avait décroché le prix Renaudot poche 2016 pour « La Mémoire du monde: intégrale ». ) et Cécile Guilbert (qui est aussi journaliste, 57 ans, a surtout publié des essais sur la littérature et la culture). Jusqu’à ce jour  la seule jurée du Renaudot était Dominique Bona, 67 ans, membre de l’Académie française.

La liste des lectures printanières dévoilée : des livres issus de l’édition indépendante sélectionnés

La sélection de recommandations de lectures printanières, dévoilée comme chaque année en attendant l’annonce du Prix Goncourt est tombée. Et cette année, les Renaudot ont choisi, parmi d’autres sélections, des livres issus de l’édition indépendante avec notamment un titre de Yamen Manaï, aux éditions Elyzad. Encouragé par le succès de son dernier roman « l’amas ardent », cet écrivain tunisien  a signé un nouvel ouvrage, « Bel abîme » qui semble tout aussi prometteur.

 

  • Le Renaudot, avait été sévèrement critiqué en 2020, lors d’enquête journalistiques par Le Monde et le New York Times, qui avaient remis en cause l’impartialité de ses jurés sur plusieurs affaires.