Se lancer dans l’auto-édition vous offre l’indépendance mais requiert un minimum d’organisation. Nous énumérons ici en 5 points les principales erreurs commises par les auteurs débutants qui négligent certains aspects primordiaux de l’auto-édition. Ainsi, pour garantir le succès de votre démarche, retenez notre article comme une « not do to list » !

 

Je me lance dans l’auto-édition parce qu’une majorité indique que c’est une tendance. Mais je ne me suis pas renseigné(e) sur les formalités administratives…

-Avant toute chose, faites votre demande de numéro ISBN et faites le dépôt légal de votre livre. En ligne, sur le site de la BNF (valable pour les formats papiers). Ensuite, n’oubliez pas de déclarer vos revenus aux impôts. L’auto-édition peut sembler attractive, mais cela demande rigueur, autonomie et exigence.

Je ne prends pas le temps de faire relire mon manuscrit par un professionnel…

Qu’il s’agisse de vos proches ou d’un professionnel, un regard externe est essentiel pour le bien de votre projet. Faut-il investir dans une prestation de correction ? Vous avez relu votre texte, il a été bêta lu, corrigé et vous pensez qu’il est prêt à être imprimé? C’est une erreur qui est souvent commise : Si vous souhaitez que votre travail tende vers le professionnalisme, vous devez vous montrer professionnel. Un professionnel améliorera le rendu final de votre livre et pointera des incohérences que vous n’aurez peut-être pas remarquées.

Je fuis les réseaux sociaux…

Diffuser son quotidien, publier des photos de ses vacances, perdre son temps à faire défiler son fil d’actualités ne vous intéresse pas ? C’est votre droit. Cependant, les médias sociaux ne se résument pas qu’à ces futilités. Sur le plan professionnel, les médias sociaux représentent aujourd’hui de formidables outils de promotion de produits et de communication au sens large. Etoffez votre réseau, découvrez des conseils précieux en rédaction, faites parler de votre manuscrit, créez des comptes sur les réseaux qui vous semblent pertinents, et soyez actifs !

Je ne pense pas que la couverture de mon livre soit primordiale, ce qui compte, c’est le contenu..

Faux ! Pensez comme un lecteur : « Ai-je envie de lire un livre dont la couverture est fade ? » Votre couverture doit attirer l’œil et correspondre au contenu de votre livre, à son style. Vous pouvez vous inspirer du web, des médias sociaux, de type Instagram pour effectuer vos recherches, etc…Pour la réalisation graphique de votre couverture, vous pouvez faire appel à un graphiste (l’Imprimerie ICN met ce service à votre disposition si besoin). Sinon, vous pouvez utiliser vos propres ressources : il existe aujourd’hui des applications du type Canva, ou Crello utiles pour la création graphique.

Choisir une solution de fabrication au plus bas prix…

Lorsque l’on choisit de s’auto-éditer il faut se poser les bonnes questions : d’un côté, je ne vise pas un public de plusieurs milliers de lecteurs, ensuite, je souhaite imprimer mon livre sans dépenser une fortune, tout en conservant la qualité du produit fini. Le coût d’impression d’un livre est extrêmement variable selon l’option choisie (qualité du papier, format, volume…) Cependant, cette étape ne doit pas être négligée pour autant : lorsqu’un projet vous tient à cœur, il doit être qualitatif jusqu’au bout.

C’est dans ces conditions que l’Imprimerie ICN peut vous conseiller et vous apporter son savoir-faire en vous posant les bonnes questions. N’hésitez pas à nous parler de vos projets, nous saurons vous guider vers la meilleure solution.